Calyp
Docteur Jean Charmoille, médecin-psychiatre
Docteur Jean Charmoille
Psychiatre, psychanalyste et psychologue
Vice-Président, Président d’Honneur et Membre fondateur du CALYP
Ténor dramatique
Chercheur et conférencier international sur la Voix et l’Inconscient
Chercheur et Conférencier International sur la Voix et l’Inconscient
Chaque deuxième mardi du mois à partir d’Octobre 2016, il fait part de ses recherches sur “Le Lyrique de la Voix”. Il s’agit d’un séminaire mensuel, ouvert à tous les intéressé(e)s. Dans les jours qui suivent la conférence est mise en ligne sur Facebook et sur son site.
Histoire de Jean Charmoille, psychiatre
Une trajectoire unique de l’Inconscient à la Voix et de la Médecine à l’Art Lyrique
Après des études secondaires classiques, Jean Charmoille est devenu psychologue puis médecin spécialiste en psychiatrie. Cette approche universitaire du psychisme de l’être parlant aurait pu lui suffire.
C’était sans compter sur deux évènements qui vont briser ce parcours et le propulser sur une autre scène.
Une psychanalyse d’abord, qui lui ouvre le chemin d’un nouveau savoir, puis l’énigme du cri de Don Juan dans le Final du Don Giovanni de Mozart qui le sonne, un jour, comme celle du silence du cri de Munch.
Il aura fallu l’un et l’autre.
Sa voix de ténor dramatique donne des concerts lyriques, tandis que son activité de psychiatre-psychanalyste se poursuit à Paris et en province.
Son approche de l’inconscient lui permet d’aider le chanteur qui éprouve des difficultés psychiques au niveau vocal et dans la prestation sur scène, au-delà de conseils conscients.
Le psychiatre et psychanalyste Jean Charmoille est chercheur et conférencier international sur la voix lyrique : www.sonecrit.com
Chaque deuxième mardi du mois à partir d’Octobre 2016, il fait part de ses recherches sur “Le Lyrique de la Voix”. Il s’agit d’un séminaire mensuel, ouvert à tous les intéressé(e)s. Dans les jours qui suivent la conférence est mise en ligne sur Facebook et sur son site.
Le médecin-psychiatre Jean Charmoille et les modalités de prise en charge des pathologies de la voix
“Nous pouvons partir de ce que prouve la clinique, à savoir qu’un symptôme est un compromis entre des forces opposées, somatiques et psychiques.
Il en résulte qu’au-delà de la dimension déficitaire qui doit être réparée puis rééduquée, il est nécessaire de mobiliser ce qui pourrait s’ opposer à l’amélioration et au retour du symptôme.
Ainsi, ce qui a contribué à l’apparition de nodules ou autre tumeur sur les cordes vocales d’un chanteur lyrique, notamment, est à considérer comme souffrance de l’articulation singulière puisqu’inconsciente entre l’organique et le psychique.
Une prise en charge de ces deux dimensions s’avère nécessaire, selon des modalités à adapter au cas par cas.”
En Toi, je suis chez Moi. En Moi, tu es chez Toi.
“Je ne suis pas devenu artiste lyrique parce que je suis né dans une ambiance musicale.
Je ne suis pas devenu ténor dramatique parce que j’ai étudié la musique au conservatoire.
Agé de vingt années, j’aurais pu être footballeur professionnel mais j’ai décidé de devenir psychologue, puis docteur en médecine, puis spécialiste en psychiatrie puis psychanalyste.
Psychiatre, psychologue et psychanalyste
Cette trajectoire m’apparut ensuite comme une quête qu’un psychanalyste nommée « désir ».
Ma psychanalyse, en effet, m’a détaché de l’importance de la conscience, de ses lumières, de ses obscurités à rendre visibles. Elle m’a fait opérer un quart de tour en direction de l’art, spécialement de l’art de chanter.
C’était assez proche de l’art de parler dont je savais user.
Le “Cri” de Don Giovanni
Puis, quelques années plus tard, un jour, j’ai entendu l’inouï du cri de Don Juan, dans le Final du Don Giovanni de Mozart.
A partir de cet instant, j’ai acheté un piano, j’ai retrouvé spontanément ce que je savais jouer, en quelques semaines et puis, soudainement, sans penser, j’ai refermé définitivement le couvercle sur le clavier : “ça n’était pas ca”, la perspective de ma quête…
Le corps lyrique par le psychiatre Jean Charmoille
Une pulsion s’était emparée de moi : produire ce qui est au-delà du sens, le son, non par une instrumentalisation de la voix mais par le corps d’« une » voix qui était mienne et que pourtant je ne pouvais connaitre parce qu’elle dépasse les limites visibles du corps de le médecine qui m’avait pourtant beaucoup questionné auparavant.. et pour cause, puis-je dire aujourd’hui.
Alors a commencé, comme chez tout quêteur, le parcours en direction d’un professeur.
La troisième, Adeline Toniutti, me fit découvrir cette fugitive et pourtant amie, j’avais dû abandonner les deux précédents, au point de leurs limites.
Avec elle, j’appris à faire de ma voix une présence dans l’absence. Comme tout prétendu « bon » analyste, je connaissais cet énoncé, penseur de bonne qualité que je suis, mais c’était de l’« appensé ».
C’est alors, par le produit qu’est cette nouvelle venue et alors seulement, que j’ai pu prendre la mesure de l’inestimable valeur de l’enseignement de Lacan sur la voie où peut conduire une psychanalyse. J’en fais part dans mes séminaires et sur mon site.
Je chante tous les jours tout en poursuivant ma pratique de psychiatre et psychanalyste à Paris et en Province et j’accompagne ceux qui craignent cette expérience.
Car ce que j’ai appris par brides sur la voie du développement de ma voix lyrique de ténor dramatique, c’est que le nouveau-né est prêt à développer « sa » voix lyrique mais que l’éducation lui demande d’oublier cette part du corps pourtant la plus intime de lui-même.
Mais la conscience et ses administrés ne peuvent penser les sortilèges de la voix lyrique qui passe outre toute règle prédéfinie. C’est ainsi que le développement de ma voix lyrique a produit une chose inestimable, une plus-value psychique, et ma psychanalyse y est pour quelque chose : il est possible de revenir sur l’oubli de cette part du corps que l’in-fans a dû oublier pour monter sur la scène du monde, ce dont d’ailleurs témoignent la musique qui ne peut être emprisonnée dans du sens.
La quête des chanteurs, des danseurs et d’autres artistes nous y invite.
L’histoire, la vraie, celle qui s’écrit avec un grand « H » nous apprend, avec Claude Lévi-Strauss, qu’il y eut un moment historique de première importance, dans le monde occidental : Le siècle des lumières nous a appris à penser, à expliquer, à réfléchir et bien d’autres choses rationnelles. C’est un acquis important. Mais il s’est fait au détriment de la pensée mythique qui transmettait l’inestimable valeur de la musique.
Cela n’a pas empêché cette fugitive de réapparaitre dans l’Opéra à Florence, annoncée dans le silence des marbres choisis par Michelangelo et par les sculptures et les fresques des autres peintres de la Renaissance italienne.
La Voix, une fugitive…
Vous ne l’aviez peut-être jamais entraperçue comme je vous la présente, la Voix ? une fugitive qui ne cesse pourtant de toujours nous hanter.
Aurons-nous l’Audace de lui ouvrir notre porte?
Puisqu’elle nous dit quelque chose d’impensable pour le penseur que nous sommes, aussi; Puisqu’elle a l’Audace de proclamer à qui peut l’entendre dans le même temps:
En toi, je suis chez moi, en moi, tu es chez toi »
Pour prendre un rendez-vous avec le médecin psychiatre Jean Charmoille:
44 avenue de la République
75011 PARIS
01 42 00 10 25